INTERLAC – un succès depuis plus de 125 ans
- Adolphe Panchaud,
Adolphe Panchaud, inventeur d’une formule inédite
L’origine du succès d’Interlac date de plus d’un siècle. En 1882, le pharmacien et chimiste suisse Adolphe Panchaud invente simultanément la graisse à traire stérile et la recette d’un succédané de lait pour l’alimentation du jeune bétail. Lié d’amitié avec Henri Nestlé, il avait suivi avec intérêt les travaux de ce dernier lors de la mise au point de sa fameuse farine lactée pour les nourrissons et décide d’entreprendre pour les animaux ce que Nestlé a réalisé dans le domaine de la nutrition humaine. Sa farine végétale est un immense succès. Après la création de l’entreprise à Vevey en 1882, une succursale française est fondée et, en 1902, un site de production est construit à Kehl, en Allemagne, en association avec le Dr. Edmond Goeldlin de Tiefenau. En 1928, l’entreprise prend le nom internationalement connu de Schweizerische Lactina Panchaud qui sera, pendant des décennies, le symbole d’excellents succédanés de lait et de compléments minéraux de haute qualité pour l’alimentation dans l’industrie agricole.
L’invention de la graisse à traire
Mais la plus grande invention, dont l’entreprise continue aujourd’hui de profiter des bienfaits, est celle de la graisse à traire…
En 1882, Adophe Panchaud cherche une alternative aux graisses non stériles utilisées pour faciliter la traite des vaches (procédés peu hygiéniques et pouvant influencer la qualité du lait), et qui, en même temps, puisse être utilisée comme produit de soin.
À partir d’un mélange d’huiles minérales raffinées, de vaseline et de paraffine de haute qualité pharmaceutique, dont la formule de base, toujours tenue secrète, est inchangée, il élabore une graisse à traire aseptique, stérile, inodore et inaltérable.
La vaseline et la paraffine étaient connues en 1882, mais la grande idée d’Adolphe Panchaud fut de mélanger les deux afin de conjuguer leurs propriétés et obtenir une pâte agréable et onctueuse, aux qualités exceptionnelles.
La création d’Interlac
Au début du 20ème siècle, le Dr. Edmond Goeldlin de Tiefenau, qui fait son apprentissage commercial dans l’entreprise, gagne à la fois la confiance de son patron, Adolphe Panchaud, et le cœur de sa fille, qu’il épouse en 1901. Son fils, le Dr. Edmond Goeldlin de Tiefenau, et ses petits-fils, Henri et Jean-Louis Goeldlin, prendront eux aussi la direction de l’entreprise, consolidant l’héritage familial avec une passion inentamée. Les produits Eutra développés par la famille Goeldlin de Tiefenau à partir de la graisse à traire s’ouvrent dès les années 1940 à un nouveau marché très porteur : celui du soin de la peau et de la cosmétique. L’entreprise abandonne alors l’activité liée à l’alimentation du bétail. Suite à une expansion ininterrompue, une filiale est créée en 1960, avec pour mission de préparer l’hygiène de la traite et les articles cosmétiques connus sous la marque Eutra pour le marché de l’exportation : c’est la naissance d’Interlac.
Une incroyable diversification de l’activité
Leader en France des produits solaires au Monoï de Tahiti, la société Soleil des Îles est rachetée par Interlac en 1987. Cette acquisition permet à Interlac de diversifier son activité vers les produits solaires, mais aussi de s’adjoindre aussi un nouveau savoir-faire : la fabrication de produits à base de Monoï, dont le processus est très proche de celui de la graisse à traire. Avec ce nouveau savoir-faire, la logique de diversification et d’innovation s’accentue, dans le champ cosmétique d’abord – avec le mélange, jusque-là inédit, de la graisse à traire et du Monoï pour le développement de nouveaux produits solaires et de soin –, dermatologique ensuite – avec le mélange d’huiles et de cires végétales afin de produire une graisse à traire 100% végétale, et présentant les mêmes caractéristiques physico-chimiques que la graisse à traire minérale. Cette innovation va permettre à Interlac de se positionner sur le marché des soins 100% naturels, un segment en plein essor et plébiscité par les consommateurs. Cette diversification s’étend aujourd’hui à d’autres applications encore, avec les usages de la graisse à traire en milieu industriel et technique.
Les premiers bâtiments de l’entreprise en 1882
